Pour la normalisation, la disposition francophone et ergonomique bépo est publiée dans une nouvelle version, afin de répondre aux exigences actuelles en matière d’utilisation d’Unicode. Cette page reprend des données du projet bépo sous licence Creative Commons. Retrouvez toutes les informations sur bepo.fr.
Visitez le site du bépo bepo.fr pour voir la carte précise et pour toute information sur le bépo et comment l’utiliser.
Dans les vues de cette page, les touches mortes sont sur fond noir, et leur fonction apparaît en infobulle au survol. Les touches vives avec du jaune dans le fond sont avec Majuscule, et celles avec du bleu sont en AltGr. Sur chaque position de touche, une infobulle indique le nom de caractère selon la liste disponible sur ce site, et le point de code Unicode.
Dans les deux cartes ci-dessous (sans et avec verrouillage des capitales), les diacritiques des touches mortes sont présentés de manière isolée, si possible avec les caractères pouvant servir en même temps de caractères morts. Dans Unicode, tous les diacritiques existent sous forme de caractère combinant, mais tous n’existent pas sous forme de caractère indépendant. Or c’est cette dernière forme qui convient le mieux comme caractère mort, car elle ne se pose pas sur le caractère précédent et reste ainsi bien visible sous Windows quand le caractère mort s’insère tel quel parce que le caractère tapé à la suite ne figure pas dans le répertoire de la touche morte.
Ci-dessous, la touche morte ‹ cornu › est la seule qui affiche un caractère combinant. Sur les autres touches mortes, on voit des caractères indépendants qui soit correspondent au diacritique en tant que lettre modificative, soit n’ont rien en commun sauf la ressemblance. Enfin, la position des lettres accents aigu et grave est corrigée avec une espace ajoutée.
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Dans les deux cartes ci-dessous (sans et avec verrouillage des capitales), les touches mortes affichent simplement un caractère qui peut servir en même temps de caractère mort, parce que ce sont tous des caractères indépendants (cf. le prochain titre). À la place de la corne du cornu, on voit un quart de cercle. Les caractères s’affichent tels quels sans correction.
Plusieurs caractères morts ci-dessous nécessitent d’être programmés en C, à cause d’un bug dans le convertisseur KLC→C de KbdUTool, utilitaire inclus dans le logiciel MSKLC, qui fait que des touches mortes dont le caractère mort a un point de code supérieur à U+0FFF ne fonctionnent pas si elles sont définies dans la source KLC. Mais KbdUTool, que la licence permet d’utiliser directement, accepte aussi les sources en C (à mettre en lecture seule), pour des caractères morts jusqu’à U+FFFF.
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Dans les deux cartes ci-dessous (sans et avec verrouillage des capitales), les touches mortes affichent chacune une lettre portant le diacritique de la touche. Ces lettres servent de caractères morts, ce qui a plusieurs avantages par rapport à la manière traditionnelle de choisir les caractères morts :
Attention toutefois au fait que cette méthode, bien que déjà utilisée sur le projet bépo pour des vues d’agencement, n’est pas encore officiellement validée, car on attend surtout la décision de l’Afnor.
Plusieurs caractères morts ci-dessous nécessitent d’être programmés en C, à cause d’un bug dans le convertisseur KLC→C de KbdUTool, utilitaire inclus dans le logiciel MSKLC, qui fait que des touches mortes dont le caractère mort a un point de code supérieur à U+0FFF ne fonctionnent pas si elles sont définies dans la source KLC. Mais KbdUTool, que la licence permet d’utiliser directement, accepte aussi les sources en C (à mettre en lecture seule), pour des caractères morts jusqu’à U+FFFF.
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Si l’envoi à l’AFNOR de la contribution d’Ergodis au projet de norme constitue certainement une étape importante, il n’y a pas d’unanimité pour y voir un achèvement, comme le montrent l’invitation à envoyer des commentaires à l’AFNOR, et la liste des tâches pour le deuxième RC postée sur le wiki. Les propositions ci-dessous ont accompagné une discussion sur la ML, et la toute dernière proposition fait partie de l’envoi à l’AFNOR.
Le bépo pourrait être partiellement synchronisé avec l’azerty en fonction des préférences de la communauté, mais non d’en haut car il reste géré par Ergodis :
Bonjour, je ne peux me prononcer que sur la contribution versée au groupe de travail AFNOR. La version 1.1 dépend entièrement de @DispoBEPO.
— Philippe Magnabosco (@PhM_Norma) 7 juin 2017
La suite part d’un azerty où la bascule VerrCap permet d’écrire en capitales accentuées, et où l’accès direct aux chiffres relève de la bascule supplémentaire disponible sous Windows. On suppose aussi que le groupe de travail piloté par l’AFNOR accède aux demandes des utilisateurs pour une saisie plus simple des nombres avec virgule (ou point), séparateur des milliers (en français, l’espace fine insécable), et symboles (€).
Comme la bascule nécessite une touche à elle, normalement E00, plusieurs caractères ont dû être déplacés de manière hypothétique. Le caractère purement conjectural de ces changements, dont aucun n’a été validé par la communauté, vaut aussi pour le remplissage des places vides avec ce qui a priori devrait être des œufs de Pâques (Easter eggs). Or il se trouve que l’émulation synchronique de quelques fonctionnalités que l’on trouve dans une proposition pour l’azerty (bientôt en ligne sur ce site) est en contradiction avec le principe des œufs de Pâques : garantir l’implémentabilité des cartes des touches mortes spécialisées (‹ symboles scientifiques › et autres).
Ces vues ne représentent donc pas le bépo en soi ; elles constituent au mieux une base de discussion, et au pire des cas elles servent d’épouvantail illustrant les méfaits d’une synchronisation avec l’azerty.
Dans 3 des 4 cartes qui suivent (sans et avec verrouillage des capitales, avec verrouillage Programmeur), les touches mortes diacritiques affichent chacune une lettre portant le diacritique de la touche. Ces lettres servent de caractères morts, ce qui a plusieurs avantages par rapport à la manière traditionnelle de choisir les caractères morts :
Attention toutefois au fait que cette méthode, bien que déjà utilisée sur le projet bépo pour des vues d’agencement, n’est pas encore officiellement validée, car on attend surtout la décision de l’Afnor.
Plusieurs caractères morts ci-dessous nécessitent d’être programmés en C, à cause d’un bug dans le convertisseur KLC→C de KbdUTool, utilitaire inclus dans le logiciel MSKLC, qui fait que des touches mortes dont le caractère mort a un point de code supérieur à U+0FFF ne fonctionnent pas si elles sont définies dans la source KLC. Mais KbdUTool, que la licence permet d’utiliser directement, accepte aussi les sources en C (à mettre en lecture seule), pour des caractères morts jusqu’à U+FFFF.
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Le bépo fait déjà partie des gammes de plusieurs constructeurs, et la révision s’est donc imposé le respect de la carte simplifiée, imprimée sur les touches. Or il se trouve qu’il est des constructeurs qui, zen et pragmatiques, continueront de compter sur le bépo même en cas de changements de gravure. Ils savent que les améliorations visent l’excellence et ne pourront qu’accroître l’attractivité des produits. Les heureux propriétaires de matériel sérigraphié BÉPO, pour leur part, garderont la main sur la configuration ou, à défaut, connaîtront de toute manière les dispositions par cœur. La houlette de l’AFNOR est de son côté gage de sérieux qui permettra aux industriels d’accepter plus facilement d’éventuelles évolutions. Tout concourt ainsi à au moins tenter le coup d’intégrer les retours collectés pendant l’enquête publique du 6 juin au 9 juillet 2017. C’est l’été de tous les possibles.
Dans la version 1.0 et le premier candidat de lancement de la version 1.1 (v1.1rc1), l’ergonomie des touches mortes et de certains symboles semble avoir parfois été sacrifiée à la mnémonique, parce que le déplacement de presque toutes les lettres par rapport à leur position azerty donne envie de contrebalancer la charge mentale de la conversion en multipliant les pense-bête pour le reste des caractères. Une fois la disposition assimilée, exit les ennuis du quasi-aléatoire azerty. Dans le calme qui s’installe, la mnémonique continue de fonctionner. Quand elle a fini de jouer son rôle, elle laisse sa place aux petits embêtements : doubles frappes dont on pourrait se passer parce que des touches mortes sont pile sur la touche de leur lettre, ralentissements évitables parce que d’autres touches mortes sont sous la même main que leurs voyelles, le tiret qui est sur la rangée des chiffres, les chiffres qui ne sont pas en accès direct, le dollar et le croisillon qu’il faut aller chercher tout en haut à gauche, au grand dam des informaticiens et des écrivains en markdown.
Et si on pouvait changer tout cela ? Certes il y a mille manières de rajouter d’un côté en enlevant de l’autre. Autant laisser comme c’est. Voyons tout de même ce que ça pourrait donner si…
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Cette dernière carte a été envoyée à l’AFNOR sur le site de l’enquête publique le 22 juin vers 05h50 avec ce lisez-moi :
Lisez-moi.txt dans Pour_AFNOR_2017-06-22_0550 2017-06-22 05:50 Carte de base d’une proposition pour un bépo ergonomisé puissance deux, illustrant des commentaires postés pendant l’enquête publique AFNOR http://dispoclavier.com/kbfrbepo/index.html#4 Ceci est envoyé à titre personnel et n’engage en aucune manière l’association Ergodis ni la communauté du BÉPO. Il n’est pas question de forker le bépo mais de faire des suggestions pour un autre rc. La disposition BÉPO est sous licences CC BY SA et FDL. © 2008–2017 Nicolas Chartier
Toujours dans l’idée de tirer le meilleur parti des retours qui arrivent sur le projet bépo par le biais de l’enquête publique #clavierfrançais menée par l’AFNOR du 6 juin au 9 juillet 2017, il s’agit désormais d’intégrer les nouveaux avis argumentés et détaillés dans la nouvelle discussion sur la liste d’Ergodis. Il s’avère que l’intérêt des chiffres sur la rangée des chiffres est des plus limités, à l’inverse du tiret, du guillemet, des parenthèses, de l’oblique (et de l’astérisque) très utilisés dont l’accès direct est apprécié, fût-ce au prix de déporter les mains vers le haut — ennuyeux quand c’est pour le tiret, qui fait partie du français au même titre que l’apostrophe.
Si le tiret et le slash ont déjà été traités dans la proposition 4, les parenthèses et le signe plus sont devenus moins aisés à taper. Admettant que le « + » a sa place naturelle sur la touche PLUS (qui peut être E11 au lieu de la E12 traditionnelle (voire B10 en Belgique), il s’agit surtout de s’occuper des parenthèses. Leur nouvelle place proposée est sur des positions de repos de la main droite, en AltGr :
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En termes de mnémonique, c’est nettement plus faible sauf pour la ‹ cédille › sur [5] et le ‹ cyrillique › sur [K], et à la limite le ‹ macron (en chef) › sur [7] et le ‹ rond (en chef) › sur [0], et toujours le ‹ point en chef › sur [I]. Cette déconnexion est partiellement palliée par les appariages comme « œ » et « æ », « à » et « ù », ‹ accent aigu › et ‹ accent grave ›, ou encore ‹ virgule souscrite › et ‹ cédille ›.
La grande gagnante est le cœur de mission du bépo, l’ergonomie. Les guillemets génériques « " » et « ' » sont facilement atteints, surtout le double par rapport à sa place historique sur [1] (E01). Comme Némolivier l’a remarqué sur la ML, pour les guillemets chevrons, le passage en Maj est même mieux puisqu’ils entrent ainsi en synergie avec l’espace fine insécable qui les accompagne en typographie soignée, pareillement que c’est déjà le cas des quatre autres grandes ponctuations principales. Quant aux parenthèses, pour les avoir sous les majeur et index gauches (comme proposées aussi pour l’azerty), je peux témoigner que c’est pas mal.
Pour le mode Nombres, actif quand Num (ou Option gauche) est pressée, et optionnellement aussi quand la bascule VerrPro (normalement destinée au mode Programmeur bloquant en accès direct les chiffres de la rangée supérieure, mode sans grand intérêt pour cette proposition nᵒ 5) est active, on suit l’option que Jérôme S a mentionnée dans la discussion sur la ML en ce qui concerne l’arrangement sur deux rangées des dix chiffres, et pour faciliter la saisie en binaire, on a le [1] et le [0] sur des positions de repos :
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Suivant les fréquences, c’est « è », non « à », qui pourrait être passé en AltGr afin de gagner une touche pour le tiret.
En même temps, personne ne pourra plus appeler le bépo « bépoè » comme cela s’est fait pendant l’enquête publique par des personnes n’ayant pas participé à l’enquête mais ayant néanmoins eu l’opportunité de parler voire d’écrire sur le sujet.
Les deux modificatrices Num ont chacune le même effet ; celle du haut peut servir en l’absence de celle d’en bas. Pendant qu’on y appuie, le clavier est disposé comme au mode Nombres de la proposition nᵒ 5.
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Le c cédille est peu pratique sur [C] en AltGr ; il est donc rapproché sur [T]. Le # et le $ ainsi que les touches mortes ‹ hatchek › et ‹ virgule souscrite › ont dû être décalés par effet domino pour faire de la place. Le symbole © a pu être rapatrié du coup.
Le W n’a toutefois pas été déplacé de D12 sur C12, car sur les claviers ANSI il aurait fini sur la touche la plus éloignée. Aucune autre lettre que l’È (pour la touche tiret) et le Ç (pour les utilisat·rice·eur·s sur ANSI) n’a ainsi été déplacée.
La touche morte sur V est la brève, pour que l’hatchek soit sous la main gauche. Mais vu l’importance des symboles en AltGr, les touches mortes peuvent être considérées comme trop loin (rangée des chiffres) ou alors comme trop près d’AltGr, mais le tréma est plus pratique en ce qu’on peut utiliser ses deux mains pour les voyelles avec tréma, et avec le tilde sur B10 on évite la double frappe sur [N].
Les touches mortes grec et cyrillique par contre sont sur les places peu commodes parce que les lettres grecques sont plus rares que le ç, et que pour des suites de lettres grecques ou cyrilliques on a une modificatrice ajoutée sur la touche de la bascule VerrCap (qui continue de fonctionner au relâchement ; deux langues par bascule, sans et avec AltGr) sous Windows, pendant que macOS permet des touches mortes itératives, qui restent valables d’un caractère à l’autre jusqu’à interruption par Retour arrière par exemple, et que sous Linux tout est possible, il suffira probablement de demander quand on voit l’intérêt.
Les deux modificatrices Num ont chacune le même effet ; celle du haut peut servir en l’absence de celle d’en bas. Pendant qu’on y appuie, le clavier est disposé comme au mode Nombres de la proposition nᵒ 5.
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Pour placer les caractères appariés sur la rangée de repos, on choisira les médian et annulaire si la rangée D doit elle aussi être mise à contribution. Les contraintes mnémotechniques (Ù sur U et ainsi de suite) laissent peu de marge de manœuvre, mais pour les crochets – utilisés aussi par les non-informaticiens – on peut faire quelque chose, un peu comme sur la Disposition de clavier Bépo Dev de Brosseau Valentin (c4software), où AltGr est toutefois doublé sur VerrCap (pour le bépo NF c’est impossible). Sur Bépo Dev, les () [] {} à droite ne sont pas tapés avec AltGr droit.
Après les propositions précédentes, on rappelle juste que les deux modificatrices Num ont chacune le même effet ; celle du haut peut servir en l’absence de celle d’en bas. Pendant qu’on y appuie, le clavier est disposé comme au mode Nombres de la proposition nᵒ 5.
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_ <tiret bas>
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Au prix d’une perte de mnémonique pour les lettres Æ, Œ, et Ù – qui ne va pas forcément de pair avec une perte d’ergonomie, surtout pour la dernière qui tombe toujours après l’O, et pour l’Œ qui se met sur {0} pour faciliter la saisie des « œils de bœuf » grâce à l’alternance – on engrange des gains d’ergonomie et de symétrie sur les [] {} </>, /**/, et les guillemets doubles apostrophes. Le hash et l’arobase arrivent sur les touches éponymes du bépo pour accroître le côté tendance en plus de l’ergonomie, si la barre verticale peut aller sur {L} avec une petite mnémonique graphique (et non plus alphabétique).
Les guillemets doubles chevrons restent presque sur leurs places historiques en Maj pour la synergie avec l’EFI de la barre. Si les simples sont en ‹ Latin ponctuation ›, il faudrait à la rigueur remplacer les symboles inférieur/supérieur ou égal mis sur les mêmes touches si l’on voulait rapprocher les guillemets simples chevrons avec EFI pour la commodité (et la notation des touches mortes), qui sinon restent sur Maj+AltGr+{J} et {Z}.
Pendant que l’on appuie sur l’une des deux modificatrices Num, le clavier est disposé comme au mode Nombres de la proposition nᵒ 5.
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La proposition précédente est maintenant corrigée suite aux retours sur la ML, en mettant les accolades sur D08 et D09, et sur B08 et B09 deux touches mortes dont l’une est peu utilisée en général (l’ogonek), et si l’autre l’est un peu plus, elle bénéficie désormais d’une mnémonique alphabétique (H comme hatchek) plutôt que graphique, sa place sur D07 étant bonne pour le ‹ tilde › mort qui n’est ainsi plus sur l’{N} où il causait une double frappe, mais reste à droite pour l’alternance avec {A} et {O}.
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Les parenthèses étant plus fréquentes, elles sont quand même mieux à gauche si elles sont en AltGr, vu que des places sur la rangée de repos sont disponibles et si l’on fait un roulement main droite pour taper les points de suspension entre crochets. Pour cela, les points de suspension et le circonflexe vif pourraient être permutés par rapport à la proposition précédente. Or comme malgré cela, les points de suspension restent sur la rangée d’en-dessous, il est préférable de les remettre à gauche par une permutation circulaire avec les tilde et circonflexe vifs.
Pour rappel : pendant l’appui sur l’une des deux modificatrices Num, le clavier est disposé comme au mode Nombres de la proposition nᵒ 5.
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Cette proposition corrige le mauvais placement du tilde vif dans la proposition précédente, mais ajoute la séquence automatique '[…]' (sur Maj+AltGr+C09) pour pallier la synergie sous-optimale des points de suspension avec les crochets. Cette séquence rejoint ainsi celles de 'Nᵒ ' et 'nᵒ ', déjà présentes sur les touches suivantes.
Dans le placement des lettres Æ, Œ et Ù, la mnémotechnique a cédé le pas à l’ergonomie sans être totalement absente : l’Æ et l’Ù restent dans les mêmes colonnes (mnémonique spatiale), l’Œ est sur 0 (mnémonique graphique). L’ergonomie prend le dessus, car les parenthèses sont plus ergonomiques en AltGr sur la rangée de repos qu’en accès direct sur la rangée des chiffres. Le digramme « où » (le seul qui existe en français avec l’u accent grave) n’est pas moins commode, car l’auriculaire peut suivre le mouvement vers le haut, quitte à ce que cela reste un roulement — ce qui n’est plus le cas des digrammes « œu » et « œi », qui bénéficient désormais de l’alternance des mains, au prix il est vrai d’un AltGr main droite qui, cela dit, est moyennement faisable. Au vu de la fréquence de l’e dans l’o comparée à celle de l’arobase, l’inconvénient semble résorbable.
La touche morte ‹ exposant › est certes peu ergonomique par rapport à la v1.1rc1, mais toutes les minuscules pour les ordinaux et autres abréviations françaises sont aussi sur touches vives en Maj+Num. Afin que les lettres non prises en charge en exposant puissent être automatiquement préfixées de '^' (comme en notation mathématique dans LaTeX) sous Windows aussi, le caractère mort a été changé de 'ᵉ' en '^'.
L’espace fine insécable (EFI) U+202F est en Maj sur la touche tiret selon une suggestion de Laurent. Elle reste en Maj sur la barre d’espace mais peut y être remplacée par l’espace sécable pour la convenance des personnes n’ayant pas acquis le tour de main nécessaire, au prix d’une perte d’ergonomie.
La lettre apostrophe U+02BC, utilisée en breton (et par un courant de l’orthographe anglaise), est maintenant sur touche vive, en AltGr sur la touche apostrophe.
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Cette proposition essaie de corriger différents défauts constatés sur la proposition précédente, surtout le fait que l’e dans l’o ne soit pas sur la même touche que l’o. Par contre elle ne ramène pas l’u accent grave sur la même touche que l’u, car cette position est requise afin que les parenthèses soient sur la rangée de repos. De plus, la saisie du mot qui s’écrit avec ù paraît plus ergonomique quand l’ù n’est pas sur la touche de l’u, la position des doigts tapant « où » est plus naturelle quand l’ù est sur E02 comme dans ces dernières propositions.
Malheureusement, avec l’œ sur la touche de l’o, on a la même position antiergonomique en tapant « œu » qu’en tapant « où » avec l’ù sur u, sauf que l’AltGr est dans l’autre sens, avec la première lettre et non avec la seconde. Cela a été une raison de placer l’e dans l’o sur la touche du zéro, pour sauver la mnémonique tout en obtenant une meilleure ergonomie grâce à l’alternance main droite - main gauche.
En tout cas, ces changements libèrent deux places sur la touche du zéro, mais obligent à trouver de nouvelles places pour l’arobase et pour la touche morte ‹ point en chef ›. Tout cela déclenche plusieurs cascades de déplacements. Une permutation circulaire est ajoutée pour ramener la barre verticale sur la touche du b, et le croisillon sur la rangée de repos.
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Parfois le W est mieux vu sur une touche moins périphérique, sur laquelle la touche morte ‹ accent circonflexe › choquerait moins. C’est donc ce qui a été fait en suivant une suggestion, et puis les séquences « où » et « œu » ont aussi été ergonomisées de manière plus conséquente que dans les propositions précédentes.
Un point crucial est l’ergonomisation des caractères informatiques en les plaçant le plus possible vers la rangée de repos. Cet objectif a été poursuivi tout au long de ces propositions, mais cette variante recherche un nouveau compromis qui n’avait pas encore été exploré.
Pendant l’appui sur l’une des deux modificatrices Num, le clavier est disposé comme au mode Nombres de la proposition nᵒ 5, repris dans la troisième vue.
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Cette nouvelle proposition pour le bépo est une mise à niveau. Elle inclut la redisposition des touches système présentée par Julien, sur la liste de discussion le 3 octobre 2017, citée comme exemple pratique dans la section sur le scan code mapper de la page wiki « Trucs et astuces ». Une clé de registre Windows correspondant à cette option est incluse dans une collection distribuée via la ML en pièce jointe à ce mail.
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